Protection de la natuire et indigénisme. Quelques réflexions à propos des droits territoriaux des yanomani du venezuela et du Brésil

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Título

Protection de la natuire et indigénisme. Quelques réflexions à propos des droits territoriaux des yanomani du venezuela et du Brésil
[Protección de la naturaleza e indigenismo: Algunas reflexiones sobre los derechos territoriales de los yanomami de Venezuela y Brasil]

Descripción

"1991 aura été une année d'espoir pour les Yano­mami. Le premier aoüt de cette année, le Président Carlos Andrés Perez du Venezuela a promulgué deux décrets: l'un créant la «Réserve de la biosphere du Haut-Orénoque/Cassiquiare» d'une superficie d'environ 83000 km2, et l'autre instaurant un pare national sur une partie de la réserve. Parallelement, son homologue brésilien suivait son exemple le 15 novembre avec un arrété ministériel déclarant les 94152 km2 du territoire yanomami possession per­ manente de ce peuple en vue de leur démarcation en une aire d'un seul tenant. Dans cet article, j'aimerais apporter quelques élé­ ments de réflexion sur ces mesures pour lesquelles tant de scientifiques, d'artistes, de missionnaires, de parlementaires, de juristes et autres représentants de la société civile se sont engagés. Il s'agira d' abord d' en exposer les raisons d' étre tant du point de vue du droit des peuples, de la protection de l'environnement, de la territorialité des Yanomami que du point de vue sanitaire. Puis de les analyser en les replacant dans les contextes légaux natio­ naux. Finalement de les confronter a d'autres facons de garantir les droits territoriaux autochtones, notamment celles préconisées par les organisations indiennes elles-mémes..." // "1991 debió haber sido un año de esperanza para los yanomami. El 1° de agosto de ese año, el presidente venezolano Carlos Andrés Pérez promulgó dos decretos: uno que creaba la "Reserva de la Biosfera del Alto Orinoco/Cassiquiare" de aproximadamente 83.000 km², y el otro que establecía una zona de amortiguamiento nacional en parte de la reserva. Paralelamente, su homólogo brasileño hizo lo mismo el 15 de noviembre con un decreto ministerial que declaraba los 94.152 km² de territorio yanomami como posesión permanente de este pueblo, en vista de su demarcación en una sola área de un solo inquilino. En este artículo, se aportan algunos elementos de reflexión sobre estas medidas, en las que participan tanto científicos, artistas, misioneros, parlamentarios, como otros representantes de la sociedad civil. Primero, se exponen las razones, tanto desde la perspectiva de los derechos de los pueblos, la protección del medio ambiente, la territorialidad yanomami, como desde una perspectiva sanitaria. Luego, se las analiza e incluye en los contextos jurídicos nacionales. Finalmente, frente a ello existen otras formas de garantizar los derechos territoriales, en particular los defendidos por las propias organizaciones indígenas..."

Autor

Pierrette Birraux-Ziegler

Fuente

Boletín de la Sociedad Suiza de Americanistas - Scheizerische Amerikanisten-Gesellschaft, N° 53-54, 1989-1990

Editor

Ginebra [CH] : Sociedad Suiza de Americanistas - Scheizerische Amerikanisten-Gesellschaft

Fecha

1989-1990

Formato

pp. 99-108

Idioma

francés

Identificador

Archivos

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Colección

Citación

Pierrette Birraux-Ziegler, “Protection de la natuire et indigénisme. Quelques réflexions à propos des droits territoriaux des yanomani du venezuela et du Brésil,” cendoc.chirapaq.org.pe, consulta 10 de septiembre de 2025, http://ec2-54-237-17-142.compute-1.amazonaws.com/items/show/12309.